Dans cette randonnée, le facteur eau est assez aléatoire. Selon les périodes sa présence vous offre des paysages plus attrayants que la désolation de son absence. Comme vous l'aurez compris, la baignade est loin d'être garantie.

Néanmoins ce parcours garde un bel intérêt de part ses gorges et son relief très accidenté. Au début, le chemin rend visite aux berges de Lamalou, et vous savez donc dans le premier quart d'heure si le ravin des Arcs aura les pieds dans l'eau ou pas. La suite vous permet d'atteindre sans mal le plateau, que vous allez traverser pour arriver enfin au fameux ravin des Arcs. Très encaissé, le site est magnifique, mêlant le bouleversement archéologique chaotique et la douce lenteur de l'érosion aquatique qui façonne et polit les pointes des rocs les plus audacieux.

Si il n'y a pas d'eau, vous pourrez traverser le lit de la rivière sans problème, mais si le niveau de l'eau est important, vous aurez droit à une petite séance d'escalade pour rejoindre un point de la berge qui se rétrécit et permet de traverser. A ce moment vous découvrirez les larges parois lisses creusées patiemment par le temps, créant des bacs ou baignoires géantes.

Une fois sur la rive opposée, une grande côte vous permettra de surplomber la vallée, et de voir les méandres dessinés par les caprices des eaux rapides. Ce chemin se poursuit au pied d'une falaise qui doucement se réduit lorsque vous atteindrez la vallée dans laquelle vous allez vous engager. Une fois le haut de la vallée atteint vous traverserez le plateau, pour redescendre vers Lamalou et rattraper la rive opposée que vous avez foulée au départ.

Bonne balade à tous ceux qui respectent l’environnement et les légumes oubliés.